Le libre-arbitre n'existe pas
Une invitation à te rendre à ce qui est bien plus grand que toi.


Ne plus croire au libre-arbitre, c’est ne plus croire au bien et au mal.
Si je ne choisis rien, je ne peux pas choisir d’être du côté du bien.
J’arrête donc de chercher à bien faire, et je me laisse guidée.
Ne plus croire au libre-arbitre, c’est aussi ne plus croire à la relation entre les "causes" et les "conséquences".
C’est clairement basculer dans un paradigme pas commun, où la seule règle qui s’applique, la seule absolument, est la volonté divine.
Celle qui contourne comme elle le souhaite toute logique, tout obstacle.
Je suis entièrement soumise à une puissance infinie. Et je n’ai aucune intention de me débattre. Au contraire, je suis finalement libre.
Libre de faire vraiment ce que mon être est appelée à faire, à chaque instant de ma vie.
Car non seulement je sais que je ne choisis pas ce que je suis appelée à faire, mais je ne choisis pas non plus les résultats de mes actions.
Alors que pour beaucoup, ne pas avoir de libre-arbitre représente la perte de leur liberté, à mes yeux rien ne peut nous rendre plus libre.
Je suis libérée par la vérité.
Je n’existe pas sans Dieu, qui crée chaque partie, chaque atome, chaque énergie de qui je suis, de ma vie.
Je ne peux plus réussir ou échouer. Je ne peux plus contrôler.
Je me rends.
Je me rends à l’évidence qui était sous mes yeux depuis toujours mais que je me suis acharnée à nier.
Je n’ai aucun pouvoir. Je suis une expérience vécue de l’intérieur.
Je suis un cadeau à moi-même. L’unicité incarnée.
Chaque seconde est un miracle qui s’exprime à travers mon corps, à travers mon esprit. Je suis une offrande que Dieu s’offre à elle-même.
Je réalise comment, dans le passé, chacune de mes actions avait un but caché : je cherchais à obtenir par l’effort. Par le calcul. Par la force.
Maintenant, je me donne au chaos. Je ne sais pas ce qui causera quoi.
Si je regarde bien, je ne sais même pas ce que je veux vraiment.
Alors comment je pourrais faire en sorte de l’obtenir ?
Je me donne au chaos, avec cette foi immuable que tout est orchestré à la perfection.
Une perfection qui s’accorde avec le temps, pour se révéler au compte-goute.
Tu joues à cache-cache avec toi même.
Tu es un chat qui court après sa queue.
Tu es l’amour qui joue à s’oublier.
Tu es Dieu incarné·e
I see you my love.
Melody